RAPPORT DES FORMATEURS SUR LE RENFORCEMENT DE CAPACITES DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE (OCB) ET LES BENEFICIAIRES DES AGRs DANS LES DEPARTEMENTS DE M’BENGUE, SINEMATIALI & KORHOGO - ongadcci

• 30 octobre 2024
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L’extrémisme violent et l’expansion des activités terroristes dans le sahel constituent une menace pour la stabilité de la Côte d’Ivoire, comme en témoignent les attaques terroristes à Kafolo, à la frontière nord du pays. Pour adresser ce défi, le Gouvernement ivoirien a pris une série de mesures. La phase 2 du Programme Social du Gouvernement (PSGouv2) a été lancé pour : i) accélérer le rythme de réduction de la pauvreté et des inégalités sociales ; ii) apporter des solutions durables à la problématique de la fragilité dans les zones frontalières ; iii) améliorer les conditions de vie des populations notamment les plus défavorisées ; et iv) favoriser l’autonomisation des femmes et l’insertion professionnelle des jeunes.

En effet, la région du Poro dont la ville de Korhogo est le chef-lieu, demeure sous la menace des activités terroristes tout comme les autres régions du nord du pays. En outre, les conflits entre éleveurs peuhls et les agriculteurs autochtones constituent un défi majeur de la paix et la cohésion sociale dans la région. La circulation des ALPC (Armes Légères et de Petits Calibres), dans la région, contribue largement à la violence et exacerbe tous les conflits récurrents. De même, les cadres, avant, pendant et après les périodes électorales, à travers leurs actes et discours rendent le climat social très délétère. Dans la perspective du processus électoral de 2025 participatif et apaisé, sans exacerbation des violences électorales et post-électorales, il est nécessaire et urgent d’accompagner les groupements des femmes et des jeunes issus des Organisations Communautaires de Base (OCB) et des bénéficiaires des AGR afin de les rendre autonomes et renforcer leur résilience socioéconomique face à la montée des menaces djihadistes.

Par ailleurs, l’insertion socio-économique efficace et pérenne des jeunes et des femmes demeure un défi majeur dans l’optique d’une implication active de ces deux franches de la population dans la prévention de l’extrémisme violent, la promotion de la paix et la cohésion sociale. Leur implication significative va ainsi renforcer leur résilience face aux tentations des réseaux djihadistes. Il est donc impérieux de renforcer les actions de consolidation de la paix et la cohésion sociale, de prévention des actes terroristes à travers l’accompagnement des jeunes et des femmes par la création d’opportunités entrepreneuriales pertinentes et viables et d’activités génératrices de revenus (AGR).

C’est dans ce contexte que l’ONG Aide, Assistance et Développement Communautaire de Côte d’Ivoire (ADC-CI) bénéficie d’un appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour mettre en œuvre le projet : « Appui à l’autonomisation des jeunes et des femmes pour leur contribution efficace à la lutte contre l’extrémisme violent, au renforcement de la paix et la cohésion sociale », dans la région du Poro et plus particulièrement dans les localités de Korhogo, M’Bengué et Sinématiali.

Au regard de l’extrémise violent et de l’expansion des activités du terroriste dans le sahel l’ONG ADC-CI a bénéficié d’un appui financier pour mettre en œuvre le projet dans la région du PORO plus particulièrement dans les localités de Korhogo, M’Bengué et Sinématiali.

Ainsi, ADC-CI a organisé cinq ateliers de renforcement de capacité de deux jours de quatre-vingt-huit membres issus des Organisations Communautaire de Base (OCB) dans les dits localités citées plus haut.

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