Les sociétés émergeant de conflits violents ou de régimes oppressifs éprouvent souvent des difficultés de se rétablir, de bâtir un avenir meilleur et de prévenir le fait de retomber dans le piège du conflit. Elles sont alors confrontées à un dilemme de taille. D’une part, les victimes et les survivants éprouvent un besoin fort de justice ; d’autre part, les auteurs de crimes n’ont d’espoir que pour le pardon et la clémence. Dans l’entretemps, le pays a besoin de paix et de stabilité. Lorsque la société tente de retisser les liens déchirés, les mécanismes de justice transitionnelle abordent les questions de violations massives des droits humains, de violence généralisée, d’inégalités structurelles flagrantes, de dictature et de guerre civile. Ces mécanismes sont utilisés comme outils visant à rétablir une société juste et une participation démocratique dans la gouvernance.
Afin de bâtir cette paix, un équilibre doit être trouvé entre la justice et le pardon. Des décisions importantes doivent être prises pour limiter les frustrations et le désespoir des victimes, tout en mettant au jour la vérité sur les faits du passé.
La Justice Transitionnelle, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est devenue un principe fondamental des processus permettant de faire face aux conséquences des conflits et du régime autoritaire dans les années 90, et s’inscrit dans une approche reconstructive et réconciliatrice. Elle repose à cet effet sur quatre piliers :
1) La recherche de la vérité ;
2) Les poursuites judiciaires ;
3) Les réparations ;
4) Les réformes institutionnelles et la non-répétition ou vetting.
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2 Replies to “RAPPORT Final d’enquête Justice Transitionnelle en Côte d’Ivoire de l’ONG ADC-CI”
Mari
Rapport très interressant !
Mienzhielf
onitsha bridge https://fmohconnect.gov.ng/international_cooperation.html